La proprioception émotionnelle

Si c’est vrai que l’on reconnaît l’importance de la proprioception en ce qui a trait au mouvement, on commence à se rendre compte que la proprioception joue des rôles plus subtils qui nous affecte de façon surprenante.

Est-ce possible de considérer que la proprioception joue un rôle dans la perception des émotions, que ce soit les nôtres ou la compréhension que nous avons de celles des autres ?

Et si tel est le cas, est-ce possible que la proprioception ait un rôle à jouer dans des conditions particulières comme la dépression ?

Lorsque injecté dans les rides du front ou celles du contour de l’œil, la toxine botulique paralyse en quelques heures tous les muscles faciaux. Et si c’est vrai que le Botox paralyse ainsi les muscles, elle bloque aussi la libération de neurotransmetteurs impliqués dans le sourire.

Si, au contraire, l’on injecte le Botox dans les rides du lion (les deux rides verticales entre les sourcils), la baisse de morale est beaucoup moins importante. Même que, après traitement, ces femmes ont reconnu être de meilleure humeur à savoir qu’elles ne pouvaient plus être renfrognés.

Pour celles qui ont reçu le traitement des rides d’amertume (les rides du coin de la bouche), il était plus difficile de sourire et elles se sentaient plus déprimées.

Le Dr. Lewis stipule alors que, si c’est vrai que l’on sourit lorsque l’on est heureux, on devient heureux à force de sourire !

Si, alors, les muscles ont un rôle à jouer dans nos émotions, peut-on penser que c’est souhaitable d’équilibrer les tensions entre le haut et le bas, la gauche et la droite, le devant et le derrière ?

Est-ce possible que c’est pour cette raison, entre autres, que certains individus en suivi en posturologie notent des améliorations au niveau de leur humeur ?

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