On est fait pour être heureux? (partie 1)
L’industrie du bonheur
On calcule que l’industrie de la pensée positive est estimée à 11 milliards US par an!
Le bonheur, le rêve américain… c’est définitivement profitable pour certains!
On peut penser que certains ont tout pour être heureux. Prenez l’exemple de Abd-al-Rahman III, calife de Córdoba, au Xe siècle. Il était l’un des hommes les plus puissants de son époque. Il accumula succès militaires et culturels en plus de profiter de deux harems. Vers la fin de sa vie, il a déterminé qu’il a connu 14 jours de bonheur.
C’est le poète brésilien, Vinicius de Moraes qui dit :
« Le bonheur, tel une feuille qui vole dans les airs, vole légèrement mais pas très longtemps ».
Les affects positifs et négatifs se retrouvent bel et bien dans le cerveau mais le bonheur, en soi, est une invention humaine. C’est une idée abstraite qui est bâtie de toutes pièces par l’humain.
Il faut en revenir à l’évolution et à la physiologie humaine pour s’y retrouver.
Nous sommes câblés pour :
- Survivre;
- Se reproduire.
On peut alors peut-être arrêter de se demander pourquoi on apprécie tant la nourriture et le sexe!
Être heureux ou même satisfait joue contre nos probabilités de survivre.
L’évolution a favorisé le développement d’un lobe frontal volumineux. Ceci nous procure des capacités dites exécutives, qui nous donnent accès à des solutions à nos enjeux. Il n’est pas vraiment question de bonheur ici…
Certains experts s’entendent même sur le fait que la dépression peut jouer un rôle positif, à ce jour. La dépression jouerait un rôle dans notre capacité à refuser de s’engager dans une activité où nos chances de gagner, par exemple, sont faibles. Évidemment, il faut comprendre que la dépression comporte son lot de points négatifs quand il est question de survie et de reproduction.
https://theconversation.com/humans-arent-designed-to-be-happy-so-stop-trying-119262?fbclid=IwAR2v0g38I_T2TcZ7JAJosBMFrMFza5LquniQ87HT-TPC1cXeG30yIZrdLZA
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