Liberté (partie 2)
Développer de la maturité, c’est, au niveau neurologique, développer une inhibition du tronc cérébral par le cortex cérébral. Se faisant, l’on remarque des améliorations dans le phénomène de reconnaissance, la mémoire de travail et l’apparence d’anxiété de séparation.
C’est vers l’âge de trois mois que le réflexe palmaire commence à s’estomper. On sait que cette intégration coïncide avec la différentiation des neurones du tractus pyramidal dans le cortex moteur supplémentaire.
À cet âge, la connexion entre le cortex et le bulbe rachidien connaît une myélinisation intense. C’est via le neurotransmetteur GABA que se font ces connexions au sein du tractus cortico-bulbaire.
Le développement du lobe frontal mène au développement, à priori, des zones motrices, dont le cortex moteur primaire, par exemple. Ce processus se poursuivant, c’est le cortex préfrontal qui se développe.
Ce cortex préfrontal est responsable des mouvements volontaires plus complexes ainsi que de l’exécution du comportement.
On peut diviser le cortex pré frontal en deux parties :
- Cortex pré frontal dorso latéral ;
- Cortex pré frontal orbito frontal, qui est connecté au système limbique.
Le développement moteur contribue directement au développement du cortex pré frontal de par, entre autres, une connexion faisant le lien entre le cervelet et le cortex pré frontal, passant par le thalamus ventral latéral.
La raison, la conscience ne sont pas des compétences facilement gagnées. Comme de fait, si la synaptogenèse atteint son apogée dans le cortex visuel et auditif quelques mois après la naissance, l’augmentation du nombre de jonctions synaptiques se produit beaucoup plus lentement dans le cortex pré frontal. Ce n’est que vers l’âge de 4 ans que la densité synaptique du cortex pré frontal « rattrape » celle du cortex auditif.
Il a été postulé que les lobes frontaux des hémisphères droit et gauche sont spécialisés dans les comportements d’approche et de retrait, respectivement. Cette observation provient en partie du fait que la région frontale gauche a été identifiée comme un centre important d’intention, d’autorégulation et de planification. On pense que cette région est la région qui produit les comportements décrits comme du libre arbitre.
Il est à noter que, lorsque en présence d’absence ou d’altération des systèmes inhibiteurs, on peut se retrouver en présence de troubles bien connus de la dés inhibition tels que le syndrome de Tourette ou le trouble obsessif compulsif.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3385506/
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